La sécurité s'était renforcée au Qg, depuis l'incident de la dernière fois il fallait attendre une éternité le temps que tout le monde soit fouillé au peigne fin et les identité clairement identifiées. Il se mit à parler tout bas.
"Qu'est-ce qu'il me veut ? S'il voulait juste me parler comme ca, il aurait appeler..nan, il aurait même pas appeler, il veut jamais me voir...ca m'énerve, en plus personne ne répond au téléphone à la maison.."
Après avoir passé le barrage de sécurité, on lui avait donné un pass électronique. C'était la nouveauté de la sécurité. Puis il arriva devant le bureau de son père où une secrétaire semblait s'acharner sur les PC de son bureau.
"S'il vous plaît, Le général It..."
"Oui, il vous attend dans son bureau..."
"...Merci...."
Il entra. La pièce dégageait une atmosphère froide, les murs étaient blancs, il n'y avait rien sur la table, si ce n'est de la paperasse qui n'était pas passé sur ordinateur, aucune décoration.
"T'es en retard."
Il soupira.
*Toujours aussi accueillant.*
"Bonjour...père."
"Tu vas bien ?"
"Qu'est-ce que tu me veux ?"
Il releva la tête, d'un air surprit.
"Fais pas semblant, ca fait cinq ans que je n'arrive plus à vous joindre, toi maman, les frangins...et maintenant tu voudrais me voir."
Il ne répondit pas, il soupira à son tour et se leva. Il se dirigea vers Joalïm. Son père était un homme grand, visage sévère, ses cheveux étaient à présent gris, du moins ceux qui restaient.
"Tes frères sont morts, hier matin."
"Qu'est-ce que tu veux que ca me fasse, ca toujours été tes favoris et on s'est toujours détestés. Je devrais aller pleurer sur leur tombe maintenant ? Ooh, mais tu veux peut-être que je quitte les pompiers pour être soldat c'est ca ? Histoires que je me fasse sauter la gueule aussi dans cette guerre stupide ? Figure toi que ca m'a peine effleurer l'esprit, même quand un homme m'a proposé l'immortalité il y a deux jours."
"Tu n'avais pas besoin de t'énervé comme ca..tes frères étaient des abrutis avec qu'un esprit de guerrier qui voulait assouvir son besoin de sang. Nan, si je ne t'es pas pistoné toi pour rentrer dans l'armée c'est parce que je pensais que tu étais fait pour autre chose que tenir une arme. Et tu m'as décu quand tu es partis chez...ces pompiers, qui passent la moitié de leurs journées à attendre que quelque chose se passe et que.."
Sa secrétaire rentra dans le bureau.
"Je suis désolé, mais le major Traigueur voudrait vous parler immédiatement."
Ils se regardèrent dans les yeux.
"Je t'appellerai ce soir."
Joalïm sortit, il marchait vite, il se précipita dehors et leva les yeux au ciel, ne comprenant pas vraiment si son père lui avait menti ou pas.
Mer 8 Nov - 20:50